Force Vitale

SIBO, Hypochlorhydrie, dysbiose.. :
que manger quand vous ne digérez plus rien ?

Introduction

SIBO, Dysbiose, porosité intestinale, syndrome de l’intestin irritable, hypochlorhydrie.. sont des noms que vous avez probablement entendus depuis que vous vous intéressé à la santé du système digestif. Voici les symptômes courants de ces pathologies :
  • Ballonnements (ventre qui gonfle)
  • Maux de ventre (loin, proche ou juste après les repas)
  • Satiété précoce
  • Manque d’appétit ou fringale pour certains aliments
  • Constipation
  • Diarrhée
  • Anxiété ou changement d’humeur
  • Fatigue
Si vous souffrez régulièrement de ces symptômes et que même manger « sain » est devenu problématique pour vous alors lisez attentivement cet article, vous pourrez y trouver des pistes d’amélioration.
Ma vidéo la plus vue sur ma chaîne YouTube est la vidéo de présentation sur le SIBO (plus de 130 000 vues). Cela illustre le fait que les troubles digestifs sont en constante augmentation dans la population. Et c’est un vrai problème car la digestion est à votre santé ce qu’est votre salaire à votre niveau de vie. Pour bien fonctionner le corps a besoin de nutriments. Si cette quantité de nutriments baisse via une mal digestion c’est toutes les fonction qui sont affectées (énergie, psychologie, sommeil, qualité de la peau, métabolisme etc..).
Dans cet article, nous allons voir quoi manger lorsqu’on est atteint de troubles digestifs.

Des problématiques intestinales aux causes communes

Premièrement, que vous ayez un SIBO, une candidose, dysbiose, hypochlorhydrie, porosité intestinale, un intestin irritable, une MICI ou plusieurs de ces pathologies à la fois (ce qui est souvent le cas), il faut comprendre que leurs causes sont communes. En voici quelques-unes :
  • Le stress chronique
  • La prise excessive de médicaments (IPP, antibiotiques..)
  • L’alimentation (produits industriels, lectines..)
  • L’inflammation chronique
  • Les pesticides
  • Les déficiences en nutriments

Des problématiques intestinales qui prospèrent les unes sur les autres

Deuxième élément, ces pathologies intestinales prospèrent l’une sur l’autre. Prenons 2 exemples pour comprendre.
L’hypochlorhydrie au niveau gastrique favorise à la maldigestion des macro et micronutriments (comme la B12 ou le fer). Des macromolécules non digérées vont donc parvenir dans l’intestin grêle, sur-nourrir les micro-organismes qui s’y trouvent et peuvent maintenir un surdéveloppement bactérien (SIBO) ou fongique (candidose) ou un déséquilibre de la flore (dysbiose). Si des lectines parviennent jusqu’à la barrière intestinale comme le gluten par exemple, ceci peut favoriser une porosité intestinale. Enfin, la maldigestion des aliments favorise les carences en nutriments, eux-mêmes nécessaires à la production d’enzymes digestives et d’acide chlorhydrique.
En fin de compte, l’hypochlorhydrie favorise le SIBO, la porosité intestinale, la candidose, la dysbiose et l’hypochlorhydrie elle-même. On est littéralement dans un système qui s’auto-entretient.
Deuxième exemple avec la dysbiose. La dysbiose est un déséquilibre des populations bactériennes de la flore intestinale. Ces bactéries jouent un rôle fondamental. Elles digèrent notre alimentation, produisent des hormones et assurent l’intégrité de la paroi intestinale. Lorsque certaines flore opportunistes se développent au profit de flore « saines », c’est donc la digestion qui est impactée : carences potentielles -> Hypochlorhydrie, SIBO/candidose favorisé car les macromolécules non digérées vont nourrir ces mauvaises bactéries. La paroi intestinale est agressée (porosité intestinale).
Même histoire que pour l’hypochlorhydrie, on est dans un système qui s’entretient tout seul.
C’est la raison pour laquelle prendre des probiotiques, des compléments alimentaires ou bannir de son alimentation certains produits est très souvent insuffisant. Pire encore, les restrictions alimentaires peuvent priver la personne de nutriments importants dont elle aurait besoin. C’est tout le système qu’il faut revoir.
Dans ces conditions, lorsque même manger sain devient un problème, que faire ? Par où commencer ? Quoi manger ?

1. Arrêter de mettre de l’huile sur le feu

Il faut commencer par le premier principe de la Naturopathie « Primum non nocere » qui signifie « Premièrement ne pas nuire ».

Cela signifie en premier lieu éviter tout ce qu’on ne digère pas. Rappelons-nous, ce qui n’est pas ou mal digéré et ce qui n’est pas assimilé au niveau de la barrière intestinale peut potentiellement entretenir les bactéries surdéveloppés (SIBO/candidose/dysbiose), un état inflammatoire (porosité/lectines) et des carences alimentaires.

La stratégie est donc d’adopter temporairement un régime d’éviction en enlevant les choses que l’on ne digère pas. Celui-ci peut varier fortement d’une personne à l’autre. Plus l’état est problématique, plus on peut avoir besoin d’éliminer des aliments.

Les régimes d’éviction utilisées peuvent être le régime sans FODMAP, le paléo, le cétogène, le carnivore, le paléo auto-immun ou tout simplement un régime personnalisé mis en place avec un thérapeute compétent.

D’expérience, les produits animaux donnent de meilleurs résultats en terme de digestibilité que les végétaux. Il peut être intéressant de limiter voir de supprimer certaines catégories particulièrement indigestes comme les légumineuses ou les oléagineux voir même les produits laitiers, œufs ou certaines protéines animales spécifiques.
Il faudra évidemment éviter les produits transformés qui peuvent contenir des éléments inflammatoires et indigestes (additifs, graisses trans..).
Si vous choisissez de le mettre en place seul, vous trouverez tôt ou tard ce qui vous correspond mais cela risque de prendre du temps. L’avantage d’être accompagné par un thérapeute compétent est qu’il vous fera gagner beaucoup de temps.
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2. Donner les nutriments nécessaires pour une bonne acidité gastrique

Une fois qu’on a éliminé temporairement les aliments problématiques, il convient en premier d’avoir une bonne digestion haute c’est-à-dire au niveau de l’estomac car c’est le premier poste de digestion.
L’efficacité de la digestion haute est fortement conditionnée par l’acidité gastrique.
Pour que celle-ci soit suffisamment élevée, le corps a besoin de certains nutriments. En l’occurrence :
  • Acides aminés (pour la régénération de la paroi gastrique puis intestinale) dont la glutamine par exemple
  • Graisses (qui contiennent les vitamines liposolubles A,D,E et K)
  • Zinc
  • Vitamine B1
  • Minéraux (calcium, chlorure, sodium, potassium, bicarbonates..)
  • Suffisamment d’énergie (glucides + lipides)
Un apport suffisant en protéines animales est donc souhaitable ainsi que de graisses associés (beurre, ghee, avocat, huile d’olive, crème crue et autres graisses animales).
Pour le zinc, les viandes rouges en contiennent pas mal surtout le bœuf mais aussi les fruits de mer comme les huîtres.
La vitamine B1 est plus rare. On la retrouve un peu dans les viandes mais surtout dans le porc. Sinon, il y a les poissons gras (maquereaux, sardines, thon frais..), la levure de bière, les céréales et oléagineux mais dans ces 2 dernières catégories, elle y est moins biodisponible en raison des lectines (acide phytique notamment).
Enfin pour les minéraux, voici quelques sources intéressantes :
  • Chlore et sodium : sel de Guérande ou autre sel non raffiné, algues, fruits de mer, œuf de poisson, cèleri-branche, eau minérales Vichy ou Saint-Yorre
  • Potassium : patate douce, pomme de terre, avocat, fruits, algues, légumes
  • Bicarbonates : eau minérales Vichy ou Saint-Yorre
On notera aussi que l’apport en macronutriment énergétique (glucides et graisses) doit être suffisant pour ne pas plonger le corps dans un état de déficit calorique. En effet, cet état impose un stress métabolique important à l’organisme qui ne favorise pas la bonne digestion.

3. Coup de pouce

Certaines situations peuvent être tellement problématique qu’un coup de pouce s’avère nécessaire pour soutenir la digestion.
Dans ce cas, il peut être intéressant de prendre temporairement et à des dosages adaptés des plantes ou compléments comme :
  • Bétaïne
  • Enzymes digestives
  • Gentiane
  • Vinaigre de cidre non pasteurisé
  • Argile verte (anti-inflammatoire)
  • Plantes et huiles essentielles
  •  …
Ces « béquilles » peuvent être utiles pour démarrer et seront supprimés lorsque le corps aura suffisamment de nutriments pour naviguer seul. Mais pour bien les utiliser mieux vaut s’informer sérieusement avant ou se faire accompagné par une personne compétente.
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